Humour et Bonne Nouvelle

En janvier les vœux de bonheur et la franche gaieté s’imposent… Cependant, il faut distinguer humour, ironie, éclats de rire et irrévérence. Les bonnes nouvelles de 2016 donnent-elles confiance dans l’avenir ?
L’humour est la contraction d’humilité et amour. C’est à la fois le chemin qui désamorce les tensions et le pont entre des personnes qui pensent de façon différente. Il rend la vie plus légère mais n’est pas toujours lénifiant, puisqu’il va dans l’Evangile jusqu’à la provocation, porteuse de remises en cause. Jésus utilise le subtil humour juif, en jouant avec les mots et les situations, en s’appuyant sur les paradoxes et en refusant l’esprit de sérieux qui cache les pièges. En tout cas il ouvre le christianisme sur une religion de la joie.
Dans les Evangiles, 4 épisodes ont été sélectionnés : les peurs de l’apôtre Pierre sur le lac de Tibériade, la femme adultère qui échappe à la lapidation, l’art du second degré de Jésus à propos d’une deuxième naissance de Nicodème et les pèlerins d’Emmaüs qui apprennent sa résurrection à Jésus ! Pour les paradoxes on a ajouté : la fugue de l’adolescent Jésus qui fait la leçon à ses parents, l’Homme et le Sabbat, qui est ma mère ? qui sont mes frères ? les prostituées qui précédent les pharisiens dans le royaume de Dieu…
Les bonnes nouvelles de 2016, après une plage musicale osée sur l’abandon du latin par Georges Brassens, ont terminé l’émission. Il s’agit, entre-autre, de la pauvreté qui régresse et des dons aux associations en hausse mais aussi de la fin de la guérilla en Colombie, de la confirmation de la COP 21, des progrès médicaux…

Didier Granjou, Bernard Lauriac, Emilie Martins

L’Heure du Carillon

  • Animé par : Didier, Bernard, Emilie, Michel
  • Diffusion : Le deuxième samedi du mois de 10h à 11h, rediffusion le dimanche qui suit de 11h 12h

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