
Au début des années quarante, les Big bands qui incarnaient l’image du jazz connaissent une période de reflux. A bout de souffle par manque de renouvellement, perte d’effectifs et problèmes économiques, la formule doit faire face aux nouvelles exigences du public qui les met en concurrence avec de petites formations au swing surénergisant. La survie est dans un expressionnisme porté au paroxysme en terme d’intensité rythmique et de puissance émotionnelle. Suivant l’exemple de Benny Goodman, la tendance à la mixité s’affirme en intégrant comme musiciens vedettes des trompettistes noirs dont la mission est de galvaniser l’orchestre. Ils sont tenus d’assurer le spectacle par leurs talents d’animateurs, leurs capacités vocales et leur virtuosité instrumentale. On leur demande de raviver la flamme du swing , ce sont les souffleurs de braise dont l’humour, la fantaisie et l’enthousiasme fascinent l’auditoire.
LES SENS DU SWING
- Animé par : Mister Lucky
- Diffusion : Les 2èmes jeudis du mois à 20h ; rediffusion le dimanche suivant à 16h