Sony invente le Walkman / Hubert-Félix Thiéfaine “Autorisation de Délirer”

1er juillet 1979. Le walkman est dans la rue. Avec son baladeur, Sony crée un nouveau mode de vie. Si le succès est immense, la technologie, elle, n’appartient pas à l’entreprise japonaise, mais un inventeur allemand. Andréas Pavel qui avait déposé dès 1977, plusieurs brevets concernant un appareil portatif appelé Stéreobelt (ceinture stéréo) permettant d’écouter de la musique en tout lieu. Lorsque Sony a dû chercher un nom pour son nouveau produit, Morita, le patron de Sony était en voyage. Ses collaborateurs ont choisi: ce sera Walkman.

À son retour, Morita n’en veut pas il préférerait « Walking Stéréo » ou quelque chose dans le genre. Trop tard : le programme de publicité est lancé et les appareils en fabrication portent déjà le nom de Walkman. Morita se résout. Sony décide d’en produire 5 millions d’exemplaires et les met en vente le 1er juillet 1979 au japon. Le succès est immédiat. Le premier modèle s’appelle TPS-L2, il est de couleur gris argenté, alimenté avec des piles. Quelques 70 autres modèles suivront jusqu’à l’arrêt définitif de sa production en 2010, le Walkman se vendra à plus de 200 millions d’exemplaires.

Dans la rue, dans le métro, c’est un nouveau mode de vie, casque sur la tête, musique dans les oreilles. Le Walkman lance pour longtemps le principe de la musique portative. Andréas Pavel, de son côté, entame dès 1980, une procédure judiciaire contre Sony. La bataille juridique durera 23 ans. Elle aboutira en 2003 à la reconnaissance par Sony du vol de la technologie et à une compensation de 10 millions de dollars.

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Nous voilà de nouveau branchés sur le hasard Avec des générateurs diesel à la place du cœur et des pompes refoulantes au niveau des idées… Le vent souffle À travers nos crânes ITT Océanic couleurs !!! À la page 144 de leur programme, La petite cover-girl emballée Sous Cellophane s’envoie en l’air à l’Ajax W.C. Orgie de silence et de propreté ou celui qui aurait encore quelque chose à dire préfère se taire plutôt que d’avoir à utiliser leurs formulaires d’autorisation de délirer…

Au vu de ces quelques lignes, on sent que ça carburait sec à l’époque. La came était faisandée et injectée en intraveineuse. Le problème avec la came, c’est qu’avec on obtient le meilleur comme le pire et que derrière cette étrange pochette présentant Thiéfaine avec un maquillage tribal, un casque sur la tête et la prise du casque dans un bocal à poisson rouge, l’album contient quelques chansons mythiques et d’autres plus bancales.

Avec l’album Autorisation De Délirer, on parle bien ici de délire au sens psychologique et non d’humour. Un album pas forcément génial sur toute sa longueur mais cependant indispensable  pour les curieux que vous êtes.

1979

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